Réédition à Bruxelles, le 29 mai 2020 - 20:14:50

François Vieira - EPI Agency

Photographe de presse accrédité UE

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"LE MONDE EN MARCHE,

MAIS VERS QUOI AVANCE-T-IL ?"

"En ce début du troisième millénaire", l'éveil des consciences politiques et économiques, en vue d'une réelle protection des océans - indissociable de l'avenir de l'Humanité - s'avère incontournable.

Durant l'Expo '98 de Lisbonne, comme à l'occasion de la Conférence de Rio en 1992, les Gouvernements avaient pris l'engagement solennel de mettre en application des moyens aussi concrets qu'efficaces pour lutter contre les dangers qui menacent quotidiennement notre planète.

HÉLAS, Ô COMBIEN HÉLAS, FORCE EST DE CONSTATER, ANNÉE APRÈS ANNÉE,

DE DÉCENNIE EN DÉCENNIE, NOTRE ENVIRONNEMENT SE DÉGRADE DAVANTAGE.

POURQUOI ?

Faut-il accepter le "progrès" technologique sans nous soucier des conséquences ?

Certes non.
 

En effet, les catastrophes provoquées par "l'homme" sont trop fréquentes et dans beaucoup de cas irréversibles ! D'aucuns n'hésitent pas à minimiser, voire même à occulter, les vraies causes de certaines catastrophes écologiques... Le Japon en est la preuve... Entre autres, le Massacre des baleines.

Jadis, nos ancêtres navigateurs portugais, espagnols, laissaient en héritage, enfouis en fond de cale de leurs caravelles naufragées, de véritables  trésors.

Cabo da Roca, Portugal - Photo © F. Vieira

Commandé en 1758 par le Marquis de Pombal, sous le règne de Don José I, Roi du Portugal, soit 3 ans après le tsunami du 1er novembre 1755, le phare du Cabo da Roca a été mis en service en 1772.

Selon le poète portugais Luis de Camões (1525-1580), o Cabo da Roca  est...

"L'ENDROIT OÙ LA TERRE S'ARRÊTE

ET OÙ LA MER COMMENCE".

Cabo da Roca, Portugal - Photo © F. Vieira

Le Cabo da Roca est le point le plus occidental du continent européen. Il est situé au Portugal, dans le district de Lisbonne dans la municipalité de Sintra, à 42 km à l'ouest de la capitale portugaise. Ses falaises s'élèvent à environ 140 mètres au-dessus de l'océan.

Cabo da Roca, Portugal - Photo © F. Vieira

Aujourd'hui, les caravelles s'appellent supertankers et quand ces géants des mers font  naufrage ce ne sont pas des trésors qu'ils nous laissent en héritage, mais la désolation : marées noires, fûts contenant des déchets radioactifs et chimiques, provoquant ainsi la destruction inexorable de milliers d'espèces végétales et animales.

D'autre part, si la protection de l'environnement est un devoir fondamental de chaque Gouvernement, les citoyens, eux aussi - y compris les plus jeunes - ne peuvent  ignorer leurs devoirs.

Je pense, par exemple, aux détritus en tout genre abandonnés régulièrement par des jeunes et moins jeunes, des individus sans scrupules, qui abandonnent à tout-va: emballages usagées, matelas, appareils électro ménagers, canettes de bière, seringues infectées après usage par les toxicomanes (dont certains sont atteints par le virus du SIDA !), vidange du cendrier de la voiture et autres détritus balancés sournoisement par la fenêtre de l’auto, couches culotte souillées abandonnées sous les bancs des jardins, sur les plages et j’en passe…

Gageons que l’Union européenne parviendra à concrétiser ses projets dans la recherche de nouvelles "technologies vertes", seule garantie pour un développement soutenable...

Le sort des espèces animales et végétales, des nappes phréatiques, des fleuves, des rivières et des océans, véritable avenir de l'Humanité, en dépend... Ne l'oublions pas !

D'avance merci de vos efforts...