1ère édition à Bruxelles, le 08 nov. 2024 - 16:09:02
François Vieira
PhotoJournaliste accrédité UE
Membre du Syndicat des Journalistes à Lisbonne
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António Manuel Pereira da Costa Pinto
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►PRÉAMBULE
Le concept de la "guerre juste", d’accord avec la bibliographie consultée, trouve ses racines bien avant notre ère consistant ainsi en un ensemble de règles qui définissent les conditions où la guerre était considérée comme une action acceptable.
"Parce que cette guerre, c’est une guerre juste", se référant à la guerre que les EUA menaient en Afghanistan, mots proférés par le président des EUA Barack Obama lors de son discours de remerciement quand il a reçu le Prix Nobel de la Paix à Oslo le 10/12/2009.
►INTRODUCTION
Cet article ne plaide pas contre la guerre, ne fait pas d’apologie non plus. Par ailleurs, ce travail n’a guère pour objectif de vouloir faire une analyse sur la guerre ou les guerres.
Non, le sujet de cet article est la doctrine qui a conduit à la désignation de «guerre juste» qui est un concept existant depuis des siècles comme le démontrent parmi d’autres, les livres «L’Art de la Guerre» et «La Nouvelle Art de la Guerre».
►LA PHILOSOPHIE ET LA GUERRE
Depuis des siècles que la guerre est débattue par des philosophes et autres hommes "d'omnisciences",
Sun Tsu (400-320 av. J.C.) considéré un des plus grandes stratèges militaires de tous les temps. Auteur de «L’Art de la Guerre», un traité fameux sur tactiques militaires, a été aussi un des premières réalistes dans le champ de la Science Politique.
«L’Art de La Guerre», étant considérée de grande importance dans les écrits militaires et stratégiques de toute l’histoire de l’humanité. Ce livre constitue le plus ancien traité sur le sujet, et pour certaines experts ces connaissances jamais dépassés, peut alors être considère comme un concentré de sagesse pour la conduite de la guerre.
Parmi tous les stratèges militaires du passé, seulement Carl Von Clausewitz, avec son livre «De la Guerre» était comparable. Cepedant, même celui-ci, est moins actuel que Sun Tsu, malgré qu’il ai été écrit deux mille ans plus tard. Plus qu’un livre militaire, «L’Art de la Guerre» est considèré comme un livre philosophique.
Selon certains auteurs, l'Humanité pouvait être épargnée de beaucoup de souffrances provoquées durant les guerres - dont 2 mondiales 1914-1918 et 1940-1945 - si l’influence du livre «De la Guerre» de Carl Von Clausewitz avait changé la "pensée militaire" en Europe pouvant ainsi être tempérée au bénéfice de l’équilibre de la sagesse du livre de Sun Tsu.
Parmi d’autres citations de Sun Tsu dans ce livre, on peut lire: «Jamais il n’y a eu une guerre prolongée dans laquelle un pays a pu bénéficier»; «la suprêmatie de Art de la guerre c’est soumettre l’ennemi sans combattre».
Selon lui, les armes, sont des outils néfastes et doivent être employés seulement quand il n’y a pas d’autre alternative. La guerre étant un sujet grave: on doit craindre les hommes qui s’aventureraient à faire la guerre sans la réflexion adéquate. Il considérait que les éléments de la moralité intellectuel et circonstanciel de la guerre étaient plus importants que le physique. Il n’a pas conçue la guerre en termes de carnage et de destruction; conquérir intact, ou aussi proche de l’intact quand possible, était le vrai objectif de la stratégie.
On trouve dans le livre des importantes citations que montrent que la philosophie de la guerre était bien différente de laquelle qu’on connait aujourd’hui: «Les armes sont instruments sinistres; le combat, le conflit, contraire à la vertu; le général qui n’est pas responsable devant le ciel que nous domine, devant la terre que on pise, devant l’ennemie en face de soi ou devant le souverain derrière de soi, c’est le Ministre de la Mort». Ici, on peut visualiser des principes éthiques existantes dans cette époque bien lointaine que pourraient/devraient être suivis dans le monde d’aujourd’hui.
Selon Sun Bin (sec IV av. J.C) «La Nouvelle Arte de la Guerre». Cet ouvrage à un grand intérêt une fois que se constitue comme un développement de «L’Art de la Guerre» mais, est révélateur de nouvelles perspectives et reformule de façon original les principes de la stratégie militaire chinoise.
Á ressemblance de Sun Tsu, Sun Bin trace directrices que dépassant la sphère de la confrontation belliciste, et n'est pas par hasard que son œuvre est aujourd’hui utilisé comme font d’inspiration en domaines aussi divers comme la politique, la diplomatie, les affaires, le commerce, le sport. Dans son livre, Sun Bin, averti que: »Ceux que se réjouissent avec la guerre périraient; et ceux qu’aspireraient la victoire trouveraient la disgrâce. La guerre n’est pas motif de réjouissance, la victoire ne doive pas être objecte d’ambition.
Toujours selon Sun Bin, la guerre est un dernier recours et, en diverses partes de son œuvre, la violence gratuit est condamné aussi bien que l’agression illégitime, en contrepoint avec la valorisation suprême de la justice. Ce concept se traduit également dans l’affirmation claire d’une éthique humaniste: «Entre le ciel et la terre, rien n’est aussi noble comme l’humanité».
Carl Von Clausewitz, l’auteur du livre «de la Guerre» qu’allait se tourner dans une des œuvres sur la philosophie militaire plus influentes dans le monde occidental. Selon l’auteur, dans ce livre, la forme scientifique réside dans la tentative d’explorer la nature des phénomènes militaires pour montrer son affinité avec la nature des choses que font partie de ce phénomène. La recherche, l’observation, la philosophie et l’expérience ne se doivent pas déprécier ni exclure mutuellement. Certaines sont la garantie les droits de l’existence des autres.
►CONTRE LA GUERRE
«Contre la Guerre», c’est un livre du Pape François, où il crie, pour arrêter la folie qu’est la guerre existant un peu partout dans le monde. Selon lui, la paix est bien plus que l’absence de la guerre. La parole biblique «Shalom» indique une condition de plénitude de vie que la violence détruit et annihile pour la racine.
Le Pape François n’épargne personne et mentionne l’avidité des pouvoirs dans les relations internationales basées dans la force/puissance militaire, l’ostentation des arsenaux militaires, et les motivations profondes des ceux que sont derrière des conflits. Confrontes que sèment la mort, la destruction et la rancœur, dans une spirale, a que juste la conversion des cœurs pourrait mettre fin.
Le dialogue comme Arte de la politique, la construction prudente de la paix, que part du cœur et se répande pour tout le monde, la prohibition des armes atomiques, et le désarmement comme choix stratégique sont indications concrètes et opérationnelles que François nos confia pour que la paix puisse devenir vraiment l’horizon partagé, sur lequel on peut construire le monde de demain. Dans ce sens, la guerre, que laisse le monde en pire situation qu’avant, est un échec de la politique et de l’humanité.
►LA GUERRE JUSTE
La doctrine de la guerre juste, c’est une théorie philosophique, que tente spécifier de façon claire et objective, les critères déterminants pour qu’un état soit en guerre attendant le principe juste, et aussi énumérer les conditions basiques en que la guerre doit être travée. La doctrine tente concilier trois principes basiques pour que l’état belligérant puisse être en consonance avec l’idée du juste: 1) enlever la vie à autrui c’est une grave erreur; 2) les états ont le devoir de défendre ces citoyens et la justice; 3) protéger la vie humaine innocent et défendre importantes valeurs morales parfois, exige l’usage de lare force et la violence. Ces principes constituent un fort instrument en face d’une guerre imminent.
C’est important souligner que, la théorie de la guerre juste, ne prétend justifier les guerres, mais plutôt les prévenir ou éviter certaines pratiques dans un champ de bataille et ainsi motiver les membres de la communauté international à trouver autres formes de résolution de conflits.
Selon Cicéron (in De Officiis), «l’usage de la violence devrait être le dernier recours à être utilisé quand d’autres moyens considérés plus adéquats à la résolution des conflits se montrent impossibles ou simplement inaptes».
Dans le livre «L’Art de la Guerre» de Sun Tsu, est déjà mentionné que les philosophes et les rois différencient entre guerres justes et guerres injustes ; selon eux, le príncipe n’était pas condamné moralement quand attaquait un pays obscur et rustique, civilisait barbares, punissait les obstinément aveugles, ou traitait sommairement avec un état que se conduisait vers la ruine. Tal châtiment était considère comme une volonté du Ciel.
Le préambule et le premier article de »la Chartre de l’ONU« mettent en évidence les fondements de la construction juridique International: la paix, la solution pacifique des controverses et le développement de relations fraternelles parmi les nations.
Selon la Chartre de l’ONU, une guerre est considérée juste dépendant de: 1) d’autorité légitime; 2) de la bonne intention, soit, suivre les règles prévues; 3) des motifs justes (religieuses ou éthiques-politiques). Sont ces conditions que se configuraint comme minimes et nécessaires pour commencer le débat jugeant une guerre juste ou injuste.
Michael Walzer, philosophe (EUA) dans son livre intilulé: «Guerres Justes et Injustes» souligne que la guerre est toujours jugée deux fois: première, avec référence aux motifs que les états ont pour lutter; deuxième avec référence aux moyens qu’adoptant.
On peut dire que la guerre est juste ou injuste et alors que la guerre est travée de façon juste ou injuste.
Ecrivains médiévales, font la distinction entre Jus ad Bellum la justice de faire la guerre et le Jus in Bello la guerre fait avec justice.
Une guerre est nommée comme guerre juste si c’est justifié (Jus ad Bellum) et réalisé (jus in Bello) de façon correct.
Considérations morales sur la guerre, existaient déjà dans le pensement chrétien depuis de son origine. Faire la guerre était vue comme contraire au message d’amour proposé par Jésus Christ. Cependant, Saint-Augustin, avait une autre vision du sujet. Selon lui, la guerre était justifiée à la condition que cette guerre faisait partie do décret de la divine providence. Pour les mauvais, faire la guerre était une fortune ; pour les bons cependant, la guerre était une nécessité.
Saint-Thomas d’Aquin était totalement d’accord avec St. Augustin, et a défini comme guerre juste, la guerre déclaré pour une autorité légitimement établie et pour une juste cause et juste fin. Selon lui, «quand sont respectés les conditions de l’autorité, et de la juste cause, la guerre est acceptable». Fin du XIIème siècle l’auteur catholique Johannes Faventinus associe l’idée de guerre juste pour la défense de la patrie et la défense de l’église. Francisco Vitoria qui suit la pensée de Saint-Thomas d’Aquin, souligne que «la guerre on ne peut pas y recourir que pour éviter un mal plus grand». Et selon Ignace de Loyola, entrer en guerre est une décision lourde de conséquences pour un chrétien une fois qu’il doit respecter le commandement «Tu ne commettras point de meurtre». Erasme de Rotterdam, «considère que l’homme en guerre est pire qu’une bête».
En 1945, est née l’Organisation des Nations Unis (ONU), qui s'est mis en évidence pour l’élaboration d’une Charte quI proposait, comme règle général, la prohibition de l’usage de la force dans les relations entre les nations, avec les exceptions suivantes: 1) Dans le cas de légitime défense; 2) Décrété par le Conseil de Sécurité comme une réponse à une menace à la paix ou acte d'agression.
Par la suite, est apparue comme tendance mondiale, le droit d’ingérence (non reconnu par ONU), basé et justifié grâce au concept de "guerre juste", qui donne le droit d’intervenir militairement dans les affaires internes d’un état lorsque celui-ci: 1) Agresse sa propre population; 2) Non garant de la sécurité de sa propre population; 3) E/ou agresse un autre état.
►CONCLUSION
Pourrait-il y avoir de guerre juste quand, comme on le sait, la guerre provoque toujours des souffrances, des pertes, des drames des chaos et de destruction comme on l’a vu dans les "théâtres" de confrontation ces derniers temps?
Au long de l’histoire, on a constaté que, parfois, les deux côtés du même conflit, se disaient seigneurs de la raison parce qu’ils défendaient la justice, la liberté les droits du peuple, etc. etc.
Les moralistes défendent que toute guerre est injuste et qu’il faut trouver une solution pacifique grâce au dialogue pour résoudre tout conflit et trouver solution aux problèmes existantes.
Il y a aussi ceux qui, bien que pacifistes, admettent le droit d’ingérence quand un peuple ou une civilisation coure le risque de se faire massacrer ou de annihiler.
La guerre est un conflit armé entre états, gouvernements, peuples, tribus, groupes opposés, etc. Elle se caractérise par l'extrême violence, agression, destruction et mortalité.
Aujourd’hui, avec autant d’organisations qui plaident - non sans peine - pour la paix, pour le développement, pour la justice, pour les droit humains, on a pas réussi à trouver la formule ou les formules qui puissent éviter la guerre et même aussi, à éviter le déclenchement des conflits. Malgré l’arsenal de traités, d’accordes et l'existence de la charte des Nations Unis signé par tous les pays du monde, celui-ci, continue à sombrer dans des conflits incessantes que provoquent la souffrance, la mort et la misère.
La guerre, telle que la définit Carl Von Clausewitz, est, «un prolongement de la politique par d’autres moyens».
Y aura-t-il une guerre Juste ?
Selon Sun Tzu, «Les armes, sont des outils néfastes et doivent être employés seulement quand il n’y a pas d’autre alternative».
«Le bellicisme est condamnable mas, la guerre se justifie quand se trouve en cause, la légitime défense» Sun Bin.
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