Re Publié le 18 mars 2024 - 00:01:13
François Vieira
Photographe de presse accrédité UE
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"LE POPULISME"
António Manuel Pereira da Costa Pinto
Orateur et Auteur littéraire, Licencié en Sociologie
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Introduction
D’accord avec la bibliographie consultée,
le terme "populisme" a sa propre histoire.
En France, le terme "populisme" est apparu
immédiatement après la Révolution de 1789
comme quelque chose de négatif.
Dans les dictionnaires français du XIXe siècle, on définissait "populisme" comme la pratique d’appeler aux paissions populares et aos instincts, au détriment de la raison, pour obtenir la faveur de masses ignorantes e crédules.
En "Sociologie Politique", le populisme est défini comme "une relation directe, non traditionnel, entre les masses et le leader, qui fournit à celui-ci soit la loyauté, soit la sustentation dans sa recherche de pouvoir, et ça, en fonction de la capacité charismatique du même leader de mobiliser l’espoir et la confiance des masses dans la rapide réalisation de ses "expectatives".
Devant cette description assez évidente, on doit se questionner sur quel est le type du populisme : sera-t-il de droite, de gauche ou les deux cotés se sont servi du populisme comme arme démagogique ? Selon la recherche entamée, il parait que le populisme a servi toutes les quadrants politiques, bien que, dans les derniers temps il a été catalogué comme une praxis plutôt de droite.
Devant l’ondée de classification de "populisme" et de la démagogie que normalement l’accompagne, se tissent les plus variées conceptions. Ainsi, dans ce nouveau cadre de la conduction politique dans les temps plus récents, les expectatives sont énormes pour certains, alors que d’autres, athonites, non constaté rien de positif.
Il y a eu d’autres "moments populistes" et, d’une façon schématique e générique, c’est possible de parler en vagues populistes à partir du final do XIXe siècle, c’est- à-dire, de périodes où il a émergé d’une façon plus claire. Il y a eu aussi des mouvements de mobilisation sociale populaire, dont la raison d’être et la force motrice, étaient l’antagonisme entre le peuple uni, souverain, indivisée et une élite usurpatrice et oppressive.
Ce sont des intellectuels libéraux, héritiers du sociologue Max Weber qui, au cours des années 1950, ont commencé à décrire ce qu'ils considéraient comme "populisme". Pour eux, le populisme c’était comme une articulation maladroite des angoisses et de la colère des ceux qui aspiraient à une vie plus simple. Pour autres, le populisme était attrayant pour les mécontents, les personnellement défaillants, les socialement isolés, les économiquement précaires, les personnalités autoritaires, peu éduquées et peu sophistiquées.
C’est aux États Unis, qu’apparu le premier parti politique dont les membres se sont identifiés comme populistes – "L’American People’s Party", qui ont promis de mettre fin ao pouvoir dos "ploutocrates".
Le populisme c’est un discours qu’oppose le peuple aux élites par la parole, les gestes et la représentation. C’est le populisme qui donne naissance au peuple et qui crée et articule cette polarisation. Tous les populistes opposent "le peuple" a une élite corrompue e intéressée comme l’a fait Donald Trump. Ce que vraiment distingue un populiste, c’est la demande de que seulement lui représente les vraies gens. Comme Trump l’a expliqué, parce qu’il "contrôle maintenant l’exécutif", ce sont les gens qui contrôlent le gouvernement. C’est sous-entendu que toute l’opposition est illégitime – quiconque s’oppose à Trump s’oppose au peuple (in "What Is Populism ?").
Donald Trump, président USA, en visite au Conseil européen 2017
© François Vieira 2017
Selon Jan-Werner Muller (Professeur de politique à l’Université De Princeton-EUA), "le populisme c’est toujours une forme de politique identitaire (bien que toutes les formes de politique identitaire ne soient pas populistes). Ce qui découle de cette compréhension du populisme comme forme exclusiviste de politique identitaire, c’est que le populisme tend à constituer un danger pour la démocratie".
Les théoriciens de la démocratie, quant à eux, s'inquiètent de la montée de ce qu'ils considèrent comme la "technocratie libérale", c'est-à-dire : le "gouvernement responsable" de la part d'une élite d'experts qui ne sont pas consciemment sensibles aux souhaits des citoyens ordinaires.
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© António Manuel Pereira da Costa Pinto
Rédacteur - Conférencier - Lic. Sociologie.
Accrédité : UE
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